Thursday, May 20, 2010

Y'a toutes sortes de manières de ramasser des fonds

Cher Jean-Louis XXX,

Je voudrais profiter de ces quelques instants entre mon apéro et la cuisson du Kraft Dinner format familial pour te dire que je suis très déçue de notre relation.

L'après-midi a été superbe, et pourtant, je l'ai passé couchée en boule près du téléphone à attendre ton appel, à espérer ta voix pimentée de Belge qui me dirait: "Mère indigne, je ne t'ai pas oubliée, ni toi, ni ta piscine. J'arrive, fieu de nom de djousse." Je t'attendais, sans rien demander d'autre que ta présence, n'espérant de toi que ta bonne humeur, ton maillot une-pièce moulant et, accessoirement, ton vieux meuble Ikéa passé de mode qui s'agencerait si bien avec mon patio décati.

Nous aurions parlé du bon vieux temps, ô, comme nous aurions ri, Jean-Louis! Ou peut-être pas, je n'en sais rien, j'ai l'impression de ne plus rien savoir de toi, my sweet JL trippeul-ex. Du moment que tu as su que la piscine n'était pas encore prête et qu'il y avait peut-être même deux-trois merles morts dedans, tu n'as plus donné de nouvelles. Tu ne crois tout de même pas que je t'aurais demandé de la nettoyer, ma piscine? Et quoi, encore? Que je t'aurais forcé à enlever la menthe qui a envahi le jardin? À déraciner mes 1348 plants de pissenlits? À faire la lessive? Eh bien, sache que je déteste quand on lit dans mes pensées. C'est une femme flouée qui s'adresse à toi, une femme flouée et assoiffée de vengeance.

Par la présente, je t'annonce que je procéderai bientôt à un tirage, dont le grand prix sera constitué de tes propres bobettes, ces bobettes dont j'ai tant parlé sur ce blogue et qui ont fait rêver mes lectrices pendant mille et une nuits minimum. Toute personne qui fera un don d'au moins 20$ pour mon Défi Têtes Rasées se méritera une chance de gagner lesdites bobettes (voir photo romantique ci-jointe). Je vais t'épargner, Jean-Louis, en ne révélant pas comment je suis entrée en possession du slip magique, mais je jure à mes lectrices qu'il s'agit BEL ET BIEN d'une paire de bobettes de Jean-Louis XXX - jamais portée, rassurez-vous (et Père indigne me jure à son tour n'avoir pas succombé à la tentation de les enfiler*).

Alors voilà, Jean-Louis. Notre rupture est bel et bien consommée. Quant à vous, mesdames, j'attends vos dons. Écrivez-moi au caroline.all@gmail.com pour m'indiquer votre participation. Comme vous pouvez le voir, cet artefact, bien que léger comme une plume et transparent comme un doux fantasme d'amour, vaut son pesant d'or. Et ça, c'est EN PLUS du truc des signets. Je sais, j'exagère.


Adieu, Jean-Louis.

Adieu.

Ciao.

Goodbye.

(Et si t'es libre mercredi soir prochain, on t'invite à souper, hein. T'amènes ta bonne humeur, et je te promets que la piscine sera nettoyée.)

Love & bobettes,

Mère indigne



*Si vous voulez des bobettes usagées, il y a des sites internet conçus pour ça, bande de perverses.

6 comments:

Super-maman said...

Houuuuuu... sexy les bobettes ! ;0)

Olivier said...

Mère indigne, t'es vraiment la plus culottée de toute la blogosphère! Si avec ça, les fond ne lèvent pas...

Caroline said...

Super-maman: avec Jean-Louis dedans, ça aurait été... peut-être trop... ;-)

Olivier: mais peu importe combien elles rapportent, vous ne saurez jamais la VRAIE histoire des bobettes de Jean-Louis. Mouhahahaha! ;-)

François Rodrigue said...

Caro,

Si tu as autant de travail à faire dans ton arrière-cour, c'est pas un amoureux qu'il te faut mais un homme à tout faire. Et S.V.P., cache cette paire de bobette sexy, tu vas les faire fuirent!!!

Caroline said...

François, si tu mises sur les bobettes, je promets de tout faire moi-même! ;-)

Sébastien Haton said...

Si j'étais une dame, je jouerais !