Thursday, February 28, 2008

Ma semaine de relâche

Houlà, grosse semaine, les amis.

Pas vraiment côté enfants, non, c'est pour ça que je suis restée plutôt discrète -- bon, Bébé m'a bien demandé de lui donner un bisou sur les crottes de nez, et a aussi essayé de (et réussi à) me coller sa suce dans la bouche en me hurlant "CAME-TOI MAMAN, CAME-TOI! DODO!", mais ça n'est rien pour fouetter un chat, ni même un masochiste qui le réclamerait le plus gentiment du monde. Non, cette semaine, nous avons plutôt concilié travail et travail, et boulot, et famille aussi un peu (faut quand même rentrer se coucher à un moment donné), et relâché sur le blogue en versant des larmes de sang.

Mais! J'ai quand même quelques petites choses pour vous. Tout d'abord, cette savoureuse photo de la page d'une entrevue que j'ai donnée au journal "24 heures" et qui a été publiée mardi dernier. Remarquez la publicité qui se trouve sous l'article; ça m'a fait chaud... au coeur.



Ensuite, j'ai aussi travaillé avec acharnement sur ma chronique radiophonique de cette semaine, qui s'intitule: "Pour en finir avec le bricolage". J'ai frappé fort sur les rouleaux de papier de toilette, je peux vous le dire. Pas de pitié pour les cartons d'oeufs non plus. La chronique sera diffusée samedi prochain à 8h50 à l'émission Nulle part ailleurs (Radio-Canada, Sudbury) et (merci à l'équipe!) vous pourrez aussi l'écouter en tout temps en allant sur le site de l'émission. Bon, c'est plutôt vous qui dites merci à l'équipe, parce que moi, le truc de l'enregistrement, ça ne me fait pas particulièrement chaud au coeur -- je ne peux pas vous dire à quel point la première expérience d'écoute a été traumatisante, je préfère presque qu'on me hurle de me CAMER directement dans le tympan -- mais c'est la vie, c'est sur le site, allez-y m'entendre mais ne m'en parlez pas. ;-)

Le texte lui-même sera en ligne sur le blogue lundi prochain.

Sur ce, on garde la su-suce solidement en bouche et on se souhaite bonne chance pour la semaine de relâche qui s'en vient. (Chroniques Blondes, elle, est déjà en plein dedans, et je pense qu'elle accepte les encouragements.)

***

P.S. Pour le bisou, j'ai dit non.

Monday, February 18, 2008

La déprime hivernale

Voici le texte de mon premier billet radiophonique d'Humeurs indignes, présenté samedi dernier lors de l'émission Nulle part ailleurs (Radio-Canada, Sudbury). Là-bas, leur festival d'hiver battait son plein.

***

Moi, je dois vous dire franchement, en tant que parent, je ne crois plus tellement à la science.

Non, mais c’est vrai : prenez la déprime hivernale.

Les scientifiques, ils disent que la déprime hivernale est due au fait que le soleil se couche tôt. Balivernes! Je vais vous dire une chose que tous les parents savent : la déprime hivernale, c’est entièrement dû aux vêtements. Je parle de ceux dans lesquels on doit, de peine et de misère, insérer nos enfants avant de pouvoir les lancer dehors.

Et la déprime hivernale chez les gens qui ont la chance, euh, je veux dire, le malheur de ne pas avoir d’enfants, elle est évidemment due à leur écoeurement de nous entendre nous plaindre sans arrêt de cette abominable situation.

En plus de se tromper sur l’origine de la déprime hivernale, la science refuse de se pencher sur une multitude de questions pratiques importantes : Pourquoi met-on systématiquement les deux jambes de notre bambin dans la même patte d’habit de neige, et ce, jour après jour et malgré nos efforts de concentration répétés? Pourquoi enfoncer un petit pied dans la seconde botte fait-il automatiquement tomber la première botte du premier pied?

Sans parler des mitaines. Les fabricants de vêtements ont compris que les parents n’avaient aucune chance de pouvoir correctement mettre le pouce des enfants de moins de six mois dans un pouce de mitaine, et ont ainsi mis sur le marché des mitaines sans pouce. Fort bien. Pour ma part, je suis d’avis que ce bannissement du pouce de la mitaine devrait être généralisé. Après tout, pas besoin de pouce pour s’amuser à nos jeux d’hiver traditionnels, comme se faire une commotion cérébrale en glissant sur une plaque de glace, ou encore jouer à cache-cache avec la souffleuse. Ôtons le fardeau du pouce dans la mitaine des épaules des parents débordés, et nous aurons fait un grand bout de chemin vers un hiver sans anti-dépresseurs.

Ah, et puis il paraît que les élections fédérales s’en viennent. Exigeons que soit présente sur la plate-forme électorale de tous les partis un projet de loi visant à interdire aux enfants d’avoir envie de pipi alors qu’on vient tout juste de finir de les habiller pour jouer dehors. Un « J’ai enviiie » susurré d’un ton geignard devrait être puni, au minimum, par une amende de 3$ prélevée de la tirelire du pipi-maniaque; cette somme servira à financer les deux Tylénols extra-forts nécessaires pour guérir le mal de tête qu’il vient de provoquer chez ses parents. Quant au terrible « j’ai fait pipi dans ma culotte » (et, par conséquent, dans mes pantalons de neige, et dans mes bottes), il devrait entraîner une détention provisoire à la maison, le temps que le tout passe à la lessive et que papa et maman oublient l’affront en sirotant tranquillement un gin-tonic.

Parfois, cependant, lorsqu’on a réussi, de peine et de misère, à les vêtir convenablement, on ne peut pas se contenter de catapulter les enfants dehors en leur souhaitant une bonne lutte pour la survie. Dans le cas des festivals d’hiver, par exemple, il faut les accompagner.

L’horreur.

Bon, c’est chouette pour les vendeurs de nourriture, les festivals d’hiver. Ils n’ont pas vraiment besoin de faire cuire les frites et les pogos qui se retrouvent de toute manière congelés à leur arrivée à la table de pique-nique. Tout comme vos doigts, d’ailleurs, qui seront encore engourdis trois jours plus tard. Et que dire des enveloppes de ketchup dont on peut sucer le contenu tout comme on le ferait avec un popsicle. Une expérience gastronomique inoubliable.

Parlant d’expérience gastronomique, le festival se poursuit et vous remarquez que votre bambin, en guise de dessert, lèche gaiement des glaçons décrochés des pare-chocs des voitures, et dont les ingrédients se retrouvent probablement sur la liste de certaines armes chimiques prohibées dans la plupart des pays du globe. Qu’à cela ne tienne, vous neutraliserez ces effets néfastes en lui offrant la classique tire d’érable.

C’est alors que vous vous apercevez que, dans l’euphorie d’avoir réussi à habiller tout le monde pour venir à la fête, vous avez oublié de passer à la banque. Après avoir payé au prix fort vos pogos congelés, il ne vous reste que 75 sous. Prix de la tire : 1 dollar. Vous négociez farouchement avec le vendeur, vous suppliez, vous gesticulez en pointant du doigt Junior qui, s’il n’a pas sa traditionnelle tire d’étable de festival, en paiera les frais chez son psychiatre pendant des années.

Et dans votre for intérieur, vous savez que s’il n’a pas sa tire, la détresse de Junior sera telle qu’il fera aussi pipi dans sa culotte. Et dans son pantalon de neige. Et dans ses bottes. Il fait -14˚, -27˚ avec le facteur vent. Vous êtes à deux kilomètres de la voiture, à 30 kilomètres de la maison. Ce que ce vendeur sans cœur vous réserve, c’est le cauchemar absolu.

Mais le vendeur, pas mauvais bougre (ou peut-être a-t-il vu la lueur sauvage de folie dans votre regard), vous offre finalement la tire gratuitement.

Et Junior, de soulagement, fait pipi dans sa culotte, son pantalon de neige, et ses bottes.

Vous prenez Junior dans vos bras et retournez vers la voiture, ne sachant trop comment vous réussirez à vous en séparer pour le mettre dans son siège, vu la tire qu’il étend consciencieusement sur vos manteaux et chevelures respectives. Vous voilà devenus jumeaux siamois fleurant bon le sucre et le fond de culotte.

C’est le cauchemar absolu.

Alors, quand les scientifiques disent que la déprime hivernale, c’est dû au soleil qui se couche trop tôt, moi, je proteste. Parce qu’au contraire, nous, les parents, épuisés par les exigences de l’hiver, nous sommes ravis que le soleil se couche pour pouvoir enfin coucher les enfants et nous étendre nous-mêmes, semi-comateux, entre des draps accueillants.

Évidemment, à cause de la maudite tire, les petits ne s’endormiront pas avant minuit, mais ça, c’est une autre histoire.

Saturday, February 16, 2008

À vos Internets!...

Je suis un peu à la dernière minute, et je pense qu'il s'agit d'un oubli sélectif, mais je vais lire une chronique à la radio ce matin, à 9h47 précises... C'est ici que ça se passe (vous sélectionnez l'option "Sudbury" dans le menu déroulant de la colonne de gauche, sous "Écoutez en direct: Radio Première Chaîne") .

Je vais mettre le texte en ligne lundi.

Bon week-end tout le monde!

Tuesday, February 12, 2008

Routine, shmoutine

Il faut briser la routine, qu'y disent dans les magazines. Ah! Elle est bien bonne, celle-là! J'aime ça, moi, la routine. Surtout celle du dodo, pour les enfants.

Parce qu'une fois que la routine pré-sommeil est solidement établie, le chemin à suivre est simple et tout tracé:

1. On effectue la routine;
2. On garroche Bébé dans le lit;
et 3. Plus rien!

C'est fait. Bébé s'endormira tout seul et sans tracas, véritable petite image de la douceur et de la tranquillité, petit ange nocturne qui fera dodo jusqu'au lendemain matin sans même se retourner dans son lit.

Sans hurler pour avoir sa su-suce qu'il vient lui-même de jeter par terre.

Sans fracasser à répétition sa lampe sur pied contre le mur qui s'effrite, à force.

Sans nous emmerder, finalement.

...

Je ne sais pas si vous me voyez venir, chers lecteurs. Sans doute que oui, vous qui possédez la perspicacité du grand sage, vous qui savez lire l'infinie détresse qui se cache derrière mes facéties de clown de cirque.

Ce que je veux vous dire, en fait, et que vous avez déjà deviné, c'est que Bébé, mon Bébé, n'en a rien à foutre de la routine du dodo.

Je vais vous donner un exemple. Attention, les coeurs sensibles et les couples enceints qui croient que la vie avec bébé ne sera qu'un jardin de dodos roses, n'allez pas plus loin. Car c'est l'enfer que je m'apprête à décrire.

***

Il est 20h15. Mère indigne s'installe dans la chaise berçante avec Bébé, comme elle le fait depuis deux ans et demi. Elle veut lui chanter une berceuse et la mettre au lit, comme elle le fait depuis deux ans et demi. Et, comme elle le fait depuis deux ans et demi, Bébé adopte un comportement totalement imprévisible.

Une attitude anti-routine, quoi.

Et Bébé a deux ans, comme dans "terrible two". Ça n'arrange rien, je peux vous le dire.

Mère indigne commence à se bercer avec Bébé.

Bébé -- Non. Pas besser.

Mère indigne -- Tu ne veux pas qu'on se berce ensemble? Voyons, c'est chouette, regarde...

Bébé -- Rarrête.

("Rarrête", dans le langage de Bébé, c'est l'antonyme de "Rencore".)

Mère indigne -- Bon, d'accord, on ne bouge plus... Mais Maman va te chanter une belle chanson. Àààà, la claire fontaiiiineuh, m'eeennnn--

Bébé -- Non.

Mère indigne -- Ah. Euh, tu ne veux pas que je chante "À la cl--

Bébé -- NOOOOON!

Mère indigne -- D'accord... Hum. Veux-tu que je te chante la chanson du petit navire?

Bébé -- Non. Rarrête.

Mère indigne -- Veux-tu aller dans ton lit, alo--

Bébé -- Naaaannnnn! Pas dans le liiiiit!

Mère indigne -- Tu veux une histoire?

Bébé -- Non. Pas l'histrare.

Mère indigne, d'un ton mielleux de vendeur de voiture -- Meuh oui, voyons. Tu adores les histoires. Voudrais-tu que je te raconte celle du vilain petit cana--

Bébé -- NONPALISTRARE! RARRÊTEEEEUH!!!

Mère indigne ne dit rien. Quand on manipule de la nitroglycérine, il faut savoir quand se la fermer.

Les secondes s'écoulent, et puis...

Bébé, d'une toute petite voix -- Veux l'histrare des récureuils.

Enfin, du positif! Fallait seulement savoir attendre un peu, c'est tout...

Mère indigne -- D'accord! Je vais te raconter l'histoire des écur--

Bébé, se tortillant soudainement dans tous les sens -- NIIIOOOOONNNNN! PAS L'HISTRARE DES RÉCUREUIIIIIILS!

Argh! C'était un sinistre piège! Tentons un changement de tactique radical. Endormons sa méfiance afin, ultimement, de l'endormir elle-même.

Jasons.

Mère indigne -- Tu sais, quand il n'y aura plus de neige, on va aller faire du vélo!

Bébé -- Non.

Mère indigne, désemparée -- Mais... mais tu aimes ça, faire du vélo! Avec ton casque!

Bébé -- Noooon. Ma l'aime pas le casse. Pas. De. VÉLOOOOOO!!!

Le silence s'installe dans la chambre. S'étire. Il fait noir, Mère indigne n'y voit goutte, mais elle pourrait jurer que Bébé se laisse aller à un rictus de mépris.

La meilleure solution, dans ce cas de figure, c'est la fuite. La fuite dans l'imaginaire.

Mère indigne, dans son for intérieur -- (Alors là, quand je vais raconter ça sur le blogue, je vais écrire que j'ai dit à Bébé: "L'été prochain, on va aller dans la piscine avec Mathis", et là, ça va être super drôle parce que soudainement, Bébé va arrêter de rechigner et va dire "Mathis, il a un zizi-pénis" et c'est ÇA qui va réussir à la calmer et elle voudra enfin aller dans son lit! Hin hin hin. Et là, elle va lire mes chroniques quand elle sera ado, et elle aura SUPER HONTE, et ça, ce sera vraiment trop choueeeeette... Prends ça, Bébé! Maman is the champion, my friend... Mais là, je ne lui parlerai pas de piscine pour vrai, parce qu'y en a marre de ses zizi-pénis à gogo, ça en devient même gên--)

Bébé, interrompant ce monologue réjouissant -- Quand pus de neize, pas de vélo.

Mère indigne -- Mais non. D'accord. Plus jamais de vélo, pour la vie. À la casse, vélos maudits.

Bébé -- Quand pus de neize, ma va aller dans la piscine.

Mère indigne -- Euh... oui...

Bébé -- Avec Mathis.

Mère indigne -- Hum. Oui, avec Mathis et sa maman et son papa et sa soeur et...

Bébé -- Mathis, l'a... l'a un zizi-pénis! Mathissss, l'a un zizi-pénissss. Ma--

Mère indigne -- (Holy COW.)

Bébé -- ...this, zizi-pénis, Mathis, zizi-pé--

Mère indigne -- Euh... Excuse-moi de t'interrompre, chérie, mais... Je me trompe, ou tu t'es calmée?

Bébé -- N'a pu de peine, ma. Veux aller dans mô lit.

Mère indigne -- Ben là! Tu m'as volé mon punch.

Bébé -- Rarrête...

***

(Oui, bon, je sais, toutes ces histoires sur les zizi-pénis, ça en devient gênant à la fin. Mais rassurez-vous: bientôt, je vais publier ici mes capsules radiophoniques, dans lesquelles je ne pense pas me laisser aller au point de raconter la ZP-obsession de Bébé. C'est triste, mais c'est comme ça. Alors dans quelques jours, je vais poster un billet 100% sans zizi-pénis, et on aura un bel équilibre! Mais d'ici là, n'oubliez pas: on peut pas le manzer.)

Wednesday, February 06, 2008

Off Surprises

Mon Dieu, pardonnez-moi, car je dois avoir gravement péché.

Je viens de consulter mes statistiques de blogue pour savoir, entre autres, combien nous sommes à avoir des relations de groupe sur ce site en moyenne une fois par semaine, mais aussi pour avoir une idée des mots-clés que certains d'entre vous tapez sur Google avant d'atterrir ici.

C'est pas joli-joli, les copains.

Bon, que vous cherchiez des "mamans de 40 ans bien roulées", c'est sympathique, mais pour les paroles des "portes du pénis enflé", ou bien de "il fallait pas tant, il fallait pas tant, il fallait pas tant te faire enculer", alors là, non. Allez voir ailleurs si ça y est. Ça vaut aussi pour les "photos de toilettes avec singe". Ce n'est pas le genre de la maison.

Pas plus, d'ailleurs, que les gens qui viennent me faire la bise en espérant trouver ici des "mères indignes nues", des "grands-mères érotiques", des "échangistes sur l'autoroute", de la "morve aux fesses" et même "Binou qui fait des cochonneries".

Seigneur.

Quelqu'un dans cette joyeuse bande s'interroge: "Rions-nous à la même chose?" I don't think so.

Ah, oui. Un avis important aux gens qui sont arrivés ici en tapant "j'aime faire caca dans ma culotte" et "pourquoi je n'ai pas d'amis": si vous ne faites qu'une seule et même personne, ne vous posez plus de questions.

Par contre, ceux qui tombent sur ce blogue en cherchant "zizi manger", alors là oui, on vous a bien renseigné.

Mais dans tout ça, une requête m'a vraiment fait de la peine. Elle disait: "Sors de ma vie, mère indigne!" Le choc. Suivi des questionnements. Qui? Qui a pu me jeter au visage une méchanceté pareille? Père indigne? Impossible! Jean-Louis 3X? Mais ça n'est pas ma faute si la piscine est pleine de neige et qu'il ne peut plus venir se faire bronzer dans la cour! En tout cas, si c'est lui, ça prendra plus que "la magie blanche pour raviver la flamme entre nous", je vous le garantis.

Mais qu'à cela ne tienne, je persiste et je singe! (Euh, pardon: je signe.) Je voulais vous faire une surprise moi aussi: je vous annonce qu'à partir du 16 février, j'aurai le plaisir de livrer toutes les deux semaines un billet radiophonique qui s'intitulera Humeurs Indignes.

Ça va se passer à Radio-Canada (Sudbury), à l'émission Nulle part ailleurs, présentée le samedi matin. Vous pourrez écouter l'émission en direct sur Internet, et probablement lire les billets ensuite sur le Off indigne. Merci à l'animatrice de l'émission, Mélanie Tremblay, et aussi à toute son équipe, de m'offrir cette belle opportunité (et d'avoir trouvé le génial titre du billet à ma place!).

Bon, sur ces chouettes nouvelles, je vous laisse. Faut absolument que je sache qui a eu l'audace d'arriver ici en pensant trouver des "off p'tits seins". Non mais...