Ici Mère indigne, en direct de l'Halloween.
Vous le savez, concernant l'Halloween, ça fait quelques années que je renâcle. Que je désacralise cette belle fête où le noir et le orange se parent de leurs plus belles couleurs. Eh bien, cette année, que nenni! J'ai décidé de me donner à fond au monstrueux, et non, je ne parle pas ici de Père indigne.
En 2009, j'ai décidé d'embrasser le côté obscur du sucre.
D'abord, j'ai décoré la maison il y a plus de 48 heures et je n'ai pas tout enlevé ce matin, ce qui est déjà remarquable.
Qui plus est, j'accueille les gens avec une ambiance sonore composée de cris de monstres et de loups-garous (j'ai déjà fait faire pipi dans leur culotte à deux terrible twos qui portaient encore, heureusement, leur couche); je me suis moi-même déguisée en madame qui ne sait pas en quoi se déguiser mais qui fait un effort (j'ai mis du noir autour de mes yeux pis un chapeau noir); et finalement, j'ai acheté plein de bonbons que j'ai amoureusement calés dans des gants chirurgicaux, créant ainsi un adorable effet "main de zombie farcie aux bonbons sûrs". Ou main amputée de Bonhomme Michelin, maintenant que j'y pense.
Si je puis me permettre, le truc des gants, c'est tout de même génial, parce que quand les enfants en auront retiré les bonbons, les parents pourront jouer au docteur avec.
Ne me remerciez pas, je vous en devais bien une, après tout ce temps.
Amitiés,
Mère indigne
P.S. Je ne peux pas vous laisser sans quelques témoignages éloquents de la technique du gant... et de l'humeur de Bébé - y'a que ça de vraiment constant en ce bas monde.
